Oubliez Rambo : La vraie survie est une affaire de mères de famille.

C’est arrivé en plein mois d’août, à Lisbonne. Une ville moderne, vibrante, en pleine Europe. Soudain, plus rien. Un black-out total. Pas d’électricité pendant 48 heures. Pas de lumière, pas de frigo, pas de terminaux de paiement, pas de wifi.

Deux jours. Ce n’est pas la fin du monde. Mais imaginez-vous un instant. Seule. Avec vos enfants.

Imaginez les questions qui fusent : comment conserver le peu de nourriture qu’il reste ? Comment payer les quelques courses si ma carte ne passe pas ? Comment occuper et rassurer des enfants dans le noir complet, sans leurs repères habituels ?

Ce n’est pas un scénario de film catastrophe. C’est la réalité de notre monde : tout peut basculer très vite. Une tempête de neige qui paralyse la ville, une grève qui bloque les approvisionnements, une cyberattaque qui gèle les systèmes bancaires… L’imprévu n’est plus une hypothèse, c’est une certitude statistique.

Et pourtant…

Quand on parle de « se préparer », voilà l’image qui vient…

Le survivalisme. Le mot est lâché, et avec lui, tout son folklore.

On imagine tout de suite un homme, souvent barbu, en treillis de camouflage. Il passe ses week-ends en forêt à construire des abris et à tester des couteaux de chasse. Il a un bunker au fond de son jardin, rempli de conserves et de matériel paramilitaire. Il vous parle de « BAD » (Base Autonome Durable) et se prépare à une apocalypse zombie.

Soyons honnêtes : cette image nous fait sourire. Mais surtout, elle nous exclut.

Ce monde viriliste et fantasmé n’est pas le nôtre. Nos urgences ne sont pas de savoir allumer un feu avec deux silex, mais de savoir comment gérer une gastro de notre petit dernier quand la pharmacie de garde est prise d’assaut. Notre angoisse n’est pas de défendre notre propriété contre des hordes de pillards, mais de nous assurer qu’on aura de quoi faire un repas chaud si le gaz est coupé.

Cet univers ne nous parle pas. Il ne répond à aucune de nos questions. Alors on hausse les épaules et on passe à autre chose, en se disant que « ce n’est pas pour nous ».

Notre réalité : Être le seul filet de sécurité

Le problème, c’est que subir l’imprévu n’est pas une option pour nous.

Quand on est une mère solo, on n’est pas juste une maman. On est la capitaine du navire, la mécanicienne, la cheffe des opérations et la cellule de soutien psychologique. Tout en un. Il n’y a pas de co-pilote pour prendre le relais.

S’il y a une crise, même mineure, nous sommes le seul et unique filet de sécurité pour nos enfants. Leur bien-être physique et émotionnel repose entièrement sur nos épaules.

C’est une responsabilité immense. Et elle mérite mieux qu’une simple prière pour que « rien n’arrive ». Elle mérite un plan.

La Révolution : Prévoir, c’est Agir.

C’est pour ça que j’ai créé ce blog. Pour nous. Pour les femmes, les mères, qui sont l’ancre de leur famille.

Oublions le « survivalisme ». Parlons plutôt de prévoyance pragmatique.

Le but n’est pas de se préparer à la fin du monde, mais de s’assurer de pouvoir « tenir » sereinement pendant 72 heures, quoi qu’il arrive. Ce petit laps de temps qui fait toute la différence entre paniquer et gérer.

Se préparer, ce n’est pas de la paranoïa. C’est un acte de compétence, de contrôle et d’amour. C’est reprendre le pouvoir sur l’incertitude. C’est transformer cette petite voix angoissée dans notre tête en un plan d’action clair qui allège notre charge mentale.

C’est décider que, face à l’imprévu, nous ne serons pas des victimes, mais des ressources. C’est ça, la véritable survie. Prévoir, c’est déjà agir.

Ce que nous allons construire ici, ensemble.

Sur ce blog, vous ne trouverez pas de tests de gilets pare-balles ni de tutoriels pour construire une forteresse.

Vous y trouverez :

  • Des plans d’action simples pour constituer une réserve de base, sans se ruiner.
  • Des astuces pour gérer l’eau, l’hygiène et la nourriture en situation dégradée.
  • Des conseils pour établir une petite « caisse de bord » financière pour les coups durs.

Mais la plus grande question, celle qui prime sur toutes les autres, c’est : « Et les enfants dans tout ça ? »

Comment leur expliquer la situation sans les angoisser ? Comment les occuper loin des écrans quand tout est à l’arrêt ? Comment les rassurer quand nous-mêmes, on sent la pression monter ?

Ce sujet est si crucial qu’il mérite un article à lui tout seul. Ce sera d’ailleurs le prochain article publié ici. Nous y verrons ensemble 5 astuces concrètes pour gérer une situation d’urgence AVEC vos enfants, transformer l’épreuve en aventure et maintenir un climat de calme et de sécurité.

Ceci est le début d’une conversation. Pour transformer ensemble l’inquiétude en force tranquille, rejoignez le mouvement.

Pour être sûre de recevoir le prochain article sur la gestion des enfants en situation de crise, inscrivez-vous à la newsletter.

Bienvenue à bord.

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